Bowie est parti, Bowie ne chantera plus et il tire sa révérence avec fracas, à la hauteur du talent qui était le sien auréolé d'une vie romanesque ayant fait de lui la pop-rock star de légende que tout le monde décrit depuis ce matin.
C'est maintenant que l'on va enfin envisager l'aspect fondamentalement novateur de ses créations et de son art. Parangon du dandysme et esthète de la mélodie, il a créé les tendances depuis plus de quarante ans, imposant une modernité faisant des médiocres de navrants suivistes tentant de surfer sur des vagues trop imposantes pour eux.
"Black Star", son dernier album, est sorti vendredi à l'occasion de son soixante-neuvième anniversaire, comme un dernier pied-de-nez, comme s'il fallait encore ajouter une anecdote au parcours du chanteur dont je ne répugne pas à faire le parallèle avec Andy Warhol, chacun pour la discipline qui les concerne.
Voilà ... David Bowie m'évite de te parler de mon wikende, c'est bien mieux ainsi. Il faut juste que le destockage massif de people s'arrête un peu sinon tu vas t'exposer à te prendre une nécrologie de 16 minutes en fin d'année 2016 ...
Allez, allons sur Mars pour voir si la black star a rejoint la China Girl ... Let's dance !
Et maintenant David, where are we now ???
Tto, maussade