C'est ici que s'arrête la collection de ma play-list personnelle. On s'en est dit des choses non ? Il est envisageable que cet opus soit plus chargé que le reste.
Parce que c'est l'émotion qui est inscrite au tableau du jour, l'émotion d'une voix mais aussi l'émotion d'une interprétation, l'émotion d'un texte ... Oui dans cette chanson, tout ou presque me ressemble, tout ou presque explique le pourquoi de cette semaine musicale, tout ou presque permet de distinguer ce qui m'a poussé tant à écrire ici en général que cette série de huit billets ultra personnels et tellement intimes. Oui ce n'est qu'une chanson mais pas seulement, et si tu parviens à comprendre ce que je vise, alors tu auras tout compris.
Ginette Reno est l'une des plus belles voix de la Belle Province. J'ai longtemps aimé cette puissance et cette avalanche d'émotions. Mais là, avec cette chanson, j'ai trouvé la concordance quasi-parfaite entre ma démarche depuis des années, ma démarche dans cette semaine musicale et mon état d'esprit du moment. Si tu considères que l'épilogue de cette semaine est le soir dont parle Ginette et que la chanson est finalement la somme des écrits sur la période qu'il te plait de considérer, alors oui ... tout colle.
Ce soir je ne me suis pas épargné, toute ma vie j´ai raconté, comme si ça ne se voyait pas, que la pudeur en moi n´existe pas ...
Ce soir au rythme de mes fantaisies, j´vous ai fait partager ma vie, en rêve ou en réalité ... ça n´en demeure pas moins la vérité.
Mais moi je ne suis qu´une chanson ... je ris je pleure à la moindre émotion, avec mes larmes ou mon rire dans les yeux, j´vous ai fait l´amour de mon mieux !
Mais moi je ne suis qu´une chanson ... ni plus ni moins qu´un élan de passion, appelez-moi marchand d´illusions, je donne l´amour comme on donne la raison ...
Ce soir je n´ai rien voulu vous cacher, pas un secret j´ai su garder, comme si ça ne se voyait pas que j´avais besoin de parler de moi
Ce soir je ne me suis pas retenu, je me suis montré presque nu, sur une scène trop éclairée j´aurais du mal à me sauver de moi
Stupéfiant non ? Tout y est : la pudeur que l'on me dispute, toute ma vie racontée, les fantaisies, la vérité, les larmes ou les rires, la passion, le besoin de parler de moi, l'absence de retenue, me montrer presque nu et le mal à me sauver de moi. Ah si j'oubliais : oui, en donnant autant, j'ai vraiment le sentiment de te faire l'amour de mon mieux.
Tto, mode music OFF