C'est qu'on allait passer à côté quand même !
Il venait d'avoir dix-huit ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme un homme [bah tiens, on est des bonhommes ou pas ?]
C'était l'été [euh non, pas trop], évidemment
Et j'ai compté en le voyant
Mes nuits d'automne
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux [oui alors bon ...]
Un peu plus de noir sur mes yeux [les cernes, ce drame moderne]
Ça l'a fait rire [cool, à moitié dans le lit alors]
Quand il s'est approché de moi
J'aurais donné n'importe quoi
Pour le séduire [pfff, arrête]
Il était beau comme un enfant
Fort comme un homme [bah tiens, on est des bonhommes ou pas ?]
C'était l'été [euh non, pas trop], évidemment
Et j'ai compté en le voyant
Mes nuits d'automne
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux [oui alors bon ...]
Un peu plus de noir sur mes yeux [les cernes, ce drame moderne]
Ça l'a fait rire [cool, à moitié dans le lit alors]
Quand il s'est approché de moi
J'aurais donné n'importe quoi
Pour le séduire [pfff, arrête]
Il venait d'avoir dix-huit ans
C'était le plus bel argument
De sa victoire [par ko ? Même que pas ... tout n'est que gentillesse]
Il ne m'a pas parlé d'amour [ça sert à rien ça, c'est so 2000 l'amour]
Il pensait que les mots d'amour
Sont dérisoires [on peut en parler, je peux même te faire toute une semaine de billets là dessus, mais n'exagérons pas]
C'était le plus bel argument
De sa victoire [par ko ? Même que pas ... tout n'est que gentillesse]
Il ne m'a pas parlé d'amour [ça sert à rien ça, c'est so 2000 l'amour]
Il pensait que les mots d'amour
Sont dérisoires [on peut en parler, je peux même te faire toute une semaine de billets là dessus, mais n'exagérons pas]
Il m'a dit "j'ai envie de toi" [... normal]
Il avait vu au cinéma
Le Blé en Herbe
Au creux d'un lit improvisé
J'ai découvert, émerveillé
Un ciel superbe
Il avait vu au cinéma
Le Blé en Herbe
Au creux d'un lit improvisé
J'ai découvert, émerveillé
Un ciel superbe
Il venait d'avoir dix-huit ans
Ça le rendait presque insolent
De certitude [bah pas franchement et même que pas trop, mais comme d'habitude en fait]
Et pendant qu'il se rhabillait
Déjà vaincu, je retrouvais
Ma solitude
Ça le rendait presque insolent
De certitude [bah pas franchement et même que pas trop, mais comme d'habitude en fait]
Et pendant qu'il se rhabillait
Déjà vaincu, je retrouvais
Ma solitude
J'aurais voulu le retenir
Pourtant, je l'ai laissé partir
Sans faire un geste
Il m'a dit "c'était pas si mal" [tu m'étonnes]
Avec la candeur infernale
De sa jeunesse [privilège fugace, je n'arrête pas de le dire !!!]
Pourtant, je l'ai laissé partir
Sans faire un geste
Il m'a dit "c'était pas si mal" [tu m'étonnes]
Avec la candeur infernale
De sa jeunesse [privilège fugace, je n'arrête pas de le dire !!!]
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux [toujours pas]
Un peu plus de noir sur mes yeux [ah un moment, le côté gothique, ça ne va pas le faire]
Par habitude
J'avais oublié simplement
Que j'avais deux fois [si seulement]
Dix-huit ans
Un peu plus de noir sur mes yeux [ah un moment, le côté gothique, ça ne va pas le faire]
Par habitude
J'avais oublié simplement
Que j'avais deux fois [si seulement]
Dix-huit ans
Avec ces paroles de Pascal Sevran écrites pour Dalida, voilà pour l'occasion de célébrer le 18ème anniversaire de ce blog qui a commencé début janvier 2006. Comment, pourquoi ... je t'ai déjà raconté cela. Je me souviens précisément que c'était un dimanche soir et que je n'ai pas eu la peur de la page blanche. Depuis dix-huit ans, je me souviens des belles rencontres, j'accumule aussi les désillusions et les coups mais qu'importe, l'essentiel est de conserver ce lien. Je crois qu'il n'y a plus personne qui était là il y a 18 ans. Certains sont même partis rejoindre les étoiles dans le ciel, d'autres ont préféré des intérêts plus personnels mais il se trouve qu'il y a encore un noyau de sociétaires indéfectibles qui continuent à me gratifier de leur attention. Oui ... avec le temps va tout s'en va ? Bah non, ne s'en va que ce qui devait ne pas rester finalement.
18 ans que j'écris ici, 18 ans que je couche sur l'écran avec mes doigts agiles des mots qui forment des phrases pour transmettre des idées. C'est "considérable" m'a-t-on dit dernièrement ... je ne crois pas, c'est simplement une envie jamais éteinte.
Cet anniversaire n'est pas seulement celui d'UNE VIE DE TTO, c'est aussi le tien, lecteur assidu, récent ou pas, fidèle ou volage. L'essentiel, c'est la présence. Le reste n'est qu'écume dont je ne me nourris pas, dont on a tous que faire. Et c'est très bien ainsi, nous avons chacun tellement mieux à faire.
Tto, assez fier [de toi aussi]