D'un coup d'un seul, je me suis dit ce matin qu'il était grand temps que tu prennes conscience d'une chose très claire : c'est bientôt la fin !

Oui, 2017 prend fin dans 63 jours et j'en connais qui diront que c'est là finalement la meilleure nouvelle qui pouvait tomber ce matin. Cela veut donc dire que mes écrits vont se teinter dans les jours à venir d'une tonalité saisonnière qui va t'amener doucement mais inextricablement vers les fêtes de Noël et de la fin de l'année. Et c'est à cela que je me prépare depuis quelques jours parce que je demeure un garçon furieusement organisé [j'ai surtout un peu d'expérience et écrire tous les jours quand la fin de l'année approche n'est pas concevable si l'on ne s'y prépare pas un peu].

De préparation il est en effet question et j'ai déjà posé quelques bases, confectionné deux habillages qui sont quasi-définitifs, choisi quelques orientations structurelles et je peux donc t'annoncer que tout cela va bientôt commencer.

Cela étant, ne t'attends pas cette année à un calendrier de l'avent. Ce n'est pas que je n'en ai pas envie mais la dynamique de participations collectives est sensiblement émoussée de telle sorte que réunir 24 participations relève désormais d'un challenge difficile à relever [et je dois t'avouer que l'énergie à déployer pour cela me manque un peu]. Toutefois, nous aurons encore le people de Noël ...

A côté de cela, la fin de l'année rime pour moi avec gros boulot de rétrospective. Comme tous les ans, je me fais fort de résumer l'année en trois films. Les clichés que j'ai déjà mis de côté me font dire que l'émotion sera importante. J'ai déjà finalisé l'habillage en revisitant un peu le logo [puisqu'il y a changement de typo, je toilette un peu le reste].

Un habillage vidéo, ça se travaille et le projet que j'ai pu publier hier sur les réseaux sociaux n'est pas définitif même s'il me plait déjà pas mal. Tu ajoutes à cela la sélection de photos, les musiques d'illustration et le séquencement pour arriver à ces films qui seront publiés au cours de la dernière semaine de l'année sans pour autant que je sois, du moins je l'espère, dans une démarche APOLOGÉTIQUE de quoi que ce soit. Juste l'envie de jeter un dernier regard sur les douze mois écoulés ...

Avec la rétrospective de l'année vient toujours les récapitulatifs de l'année aussi dont le point d'orgue est la nécrologie. Là aussi, j'ai plus qu'entamé les travaux et la difficulté sera de choisir puisqu'on ne peut présenter tout le monde sinon cela défile trop vite. C'est toujours mon gros problème !

Bref, oui, la grille de la fin de l'année se précise et, là encore, le logo du "POUR EN FINIR AVEC 2017" est finalisé et déroulera tout plein de choses que tu as l'habitude de retrouver tous les ans. C'est comme ça, on ne se refait pas même si je ne m'interdis pas de te surprendre un peu. N'empêche que la "HOTte de Noël" arrive dans quelques jours, la "Lettre au Père Noël" aussi et plein d'éditions de "Fact checking" sont déjà prévues sans compter les inévitables qui vont arroser les réseaux plus ou moins sociaux.

Tout cela pour dire que tu n'as plus que 63 jours pour savoir comment tu vas en terminer de cette année mémorable [comme les autres mais celle-ci est pas mal]. Et comme c'est la coutume, je serai à tes côtés pour autant que tu me laisses un peu de place. Et dis toi bien une chose, je crois que j'ai trouvé le tweet le plus drôle de l'année mais là encore, tu vas m'aider à confirmer !

Tto, en préchauffage

APOLOGÉTIQUE : substantif féminin et adjectif 
A − En la forme adjective, qui contient une apologie; qui tient de l'apologie.
En particulier, qui contient une apologie de la religion chrétienne.
B − En la forme substantive féminine et au sens théologique, partie de la théologie qui tend à défendre la religion contre les attaques dont elle est l'objet (« apologétique négative ») et à démontrer la vérité et la divinité du christianisme, pour aboutir ainsi au jugement de crédibilité, point de départ de l'adhésion par la foi (« apologétique constructive »)
Par métonymie, traité d'apologétique.
Par extension et rarement utilisée, synonyme de "apologie"

C'est la journée où les chiards vont s'amuser à sonner pour qu'on leur jette à la tête des bonbons qui vont leur faire tomber les dents ! Faut le dire, on va y aller directement à la fourchette si c'est ça le but recherché ...

Donc, c'est Halloween ce soir et tout le monde va y aller de sa petite créativité pour jouer les terreurs alors qu'un tweet de Jul suffit, une blague de Cyril Hanouna, un édito politique de Jeremstar aussi voire même un discours de Laurent Wauquiez propose quand même tout ce qu'il faut en la matière [on remerciera les lyonnais d'avoir élu un abruti pareil ...].

Donc puisqu'il faut te faire peur et t'effrayer aujourd'hui et puisque c'est de bon ton, j'aurais pu te donner envie de te jeter par la fenêtre en te proposant d'acheter rapidement le masque qu'il te faut pour ce soir, celui du cheval zombie ! Ou alors, il reste encore le classique et traditionnel poisson qui chante alors qu'il est mort !

Non, je ne me reconnaîtrais pas si je ne te rendais pas un peu service en te faisant perdre autant de temps aujourd'hui ... Donc ce soir, si tu croises un zombie et qu'au lieu de te sucer ou te faire ton affaire il te coupe un bras [ou ton membre], voici ce qu'il te faudra faire ...

Alors oui ok, il y a toujours les armes atomiques classiques ... 

La chanson Bébé Lilly, même le refrain n'est pas français [ah le fameux "c'est les fantômes" ... ça donne juste envie de prendre une hache et de bousiller toutes ces têtes blondes faussement innocentes] ...

Ah ce n'est pas insupportable ? Alors si tu as 1h30 devant toi [normalement, tu as pris des congés et donc tu nous gratifies d'un viaduc XXL donc tu as le temps], voici "Le lac des morts vivants", de 1980 ... film nanar par excellence. Le film en entier, c'est si tu as du courage tellement c'est mal fait, mal joué, mal cadré, ... c'est simple : tout est mauvais !

Épouvantable au sens premier du mot [et ce n'était pas celui que je devais caser pourtant ...] !

Ah ok, t'as même pas peur ? Tu crois que la SERENPIDITE va te faire découvrir un truc ? Faut vraiment que je sorte tout ce que j'ai dans le ventre pour réussir enfin à soulever l'un de tes sourcils [oui d'ailleurs, tu pourrais t'épiler un peu, ce look Emmanuel Chain, c'est ton déguisement de ce soir ou c'est de la simple négligence ?] ? Alors tu veux quoi ? Une photo de Geneviève de Fontenay en petite culotte ? Une photo de Buzzconseil en slip [ah merde, c'est pareil que la De Fontenay sans le chapeau ... alors qu'il devrait compte tenu de l'ébouriffant volume qu'il a] ? L'adresse du site des pires photos de sexes masculins qui pourraient même t'en dégoûter définitivement [et je ne peux pas te dire laquelle j'ai reconnu dans le lot] ? Une vidéo de la course des drags qui courent en talons à Washington pour énerver Donald Trump ?

Une photo du dernier pull-over de LoupFoc ?
La dernière histoire que je connais sur Waquete ?
La photo du radar quand il a flashé Mémé qui revenait de son gang-bang hebdomadaire maculé de semences de jeunes mâles en rut qui lui ont élargi les horizons [c'est poétique et presque lyrique vu comme ça ...] ?
La vidéo scientifique de l'oeil de Melle Isa qui a décoché [comme toutes les 10 minutes en ce moment] son oeil noir qui vaut bien une arme de destruction massive, que les chinois tentent par tous les moyens de nous ravir pour devenir les maîtres incontestés du monde ?
Un GIF de Zolimari bourré comme un petit Lu et totalement amoureux de tout le monde jusqu'à proposer des choses tellement choquantes que moi aussi j'en ai été outré ?

Amuse-toi bien quand même ce soir : et si tu as besoin de te faire peur, il te reste les albums de Francis Cabrel, les éditos de Natacha Polony ou ... tu peux jouer à "Trique or Pipe", c'est autre chose que "Trick or Treat" et au moins, ça exclut les mômes !

Tto, qui fait peur parfois

SERENPIDITE : substantif féminin
Fait de faire une découverte par hasard et par sagacité alors que l’on cherchait autre chose.
La sérendipité, ou l’art de trouver sans chercher en usant de sagacité.
Par extension, faculté, état d’esprit, art de réaliser une découverte scientifique dans des circonstances inattendues.
Sérendipité. Capacité cognitive à trouver, à découvrir (à la suite d’un incident éventuellement malheureux) ce que l’on ne cherchait pas, d’en comprendre l’intérêt et la valeur et de changer illico de stratégie. 
Sérendipité internétique, fait de trouver sur Internet (web, blog, images, forum, vidéos, etc.) une information intéressante en interrogeant un moteur de recherche sur autre chose.

C'est la mort du métier, y a pas à dire ... c'est vraiment épouvantable. Les unes du Monde ou même du Point sur Harvey Weinstein sont tellement plus trashy que celles de France Dimanche que c'est vraiment la fin du métier. Comment veux-tu qu'on intéresse qui que ce soit avec Evelyne Leclercq qui manque d'être brûlée vive [alors qu'elle a oublié son fer sur un napperon] ou Annie Pujol qui est frappée par le destin [alors qu'elle se cogne à un panneau en pleine rue] quand toutes les stars d'Hollywood passent à table ou que les ragots les plus sordides fleurissent tous les jours. Ah non vraiment, c'est gâché et on fait quoi de ce lopin de terre sur lequel on avait un ABERBAGE ancestral ? On va en faire quoi des starlettes no-life quand Jeremstar est adoubé par Ardisson ?
Qu'à cela ne tienne, les Potins mondains ne lâchent pas l'affaire et pour leur grand retour, y a de quoi te faire la journée dans la salle d'attente.

Ainsi donc, c'est le grand déballage et il n'y a plus de limites. Même Laurent Ruquier devient Mireille Dumas puisque le navrant immobilier Stéphane Plaza a décidé de parler : "Les femmes ne sont pas les seules victimes du harcèlement sexuel. Pour obtenir un rôle, on m'avait proposé de faire une petite gâterie, parce que tous les comédiens agissent comme ça pour tourner dans un film. Mais on peut aussi dire non." Tous les comédiens apprécieront : on sait donc que ça taille des pipes au kilomètre pour intégrer un casting, je te laisse imaginer à quel point Besson comme Terzian ont apprécié.

Côté grand déballage, il y en a qui sont devenus orfèvres ... Les Clinton se déchirent pratiquement au grand jour puisqu'Hillary a décidé qu'elle n'en avait plus rien à foutre de rien du tout, c'est Bill qui prend et la soupe est bien salée parait-il.

C'est un peu pareil chez les Beckham où la séparation ne fait plus beaucoup de doute, David ne sortant plus au bras de Vicoria laquelle est aux confins de l'épouvantable s'agissant de son comportement [on pensait avoir déjà atteint le pire possible, et bien non]. Les infidélités de David avec son démonte-pneu dans le caleçon ne se comptent plus et l'ex-Spice Girl a décidé que c'en était trop.

Côté people, difficile de faire sans Justin Bieber qui a posté une photo de son nouveau tatouage de torse dans sa salle de bain. On observera donc la qualité du rangement de ladite salle de bain avec du jus d'orange, des emballages qui ne laissent plus vraiment de doute sur grand chose, des petites cuillères et un mur en mosaïque qu'on trouve chez Leroy-Merlin : oui Justin se rapproche de son public nécessiteux. Il n'y a plus qu'à faire sortir le monsieur qui l'accompagne de très près ces derniers temps ainsi que le photo reportage de son tatouage de corps et on y sera : Justin, tu peux y aller, l'heure est à la grosse balance dans tous les sens.

Kevin Spacey l'a d'ailleurs compris à ses dépends puisqu'en reconnaissant qu'il a peut-être eu un comportement déplacé à l'endroit d'un jeune homme de 14 ans, il en a profité pour faire son coming-out mondial ... comme si le comportement déplacé et le coming-out étaient liés, ce qui ne manque pas d'interroger à peu près tout le monde sur la relation qu'il a pu faire entre les deux.

Quoi qu'il en soit, le torrent de révélation ne s'arrête pas aux seules vedettes d'Hollywood et on annonce dans les prochains jours de savoureuses révélations sur des politiques [encore], des acteurs français [quel scoop] et quelques sportifs de haut niveau !

Hier c'était donc Halloween [terriblement endeuillé à New-York] et donc, c'est une spéciale Halloween des Potins mondains qu'il faut faire aujourd'hui ... c'est l'occasion en or. 

Carla Bruni Sarkozy s'est planté un couteau dans la tête [ça remplira le vide diront certains] tandis que Johnny est vraiment au plus mal puisque cette année, les mauvaises langues expliqueront qu'il n'a pas eu besoin de trop forcer sur les effets spéciaux ni le maquillage : tout était déjà fait. 

A côté de Carla, Bruce Willis est so scary en petite fille barbue au regard un peu étrange sinon totalement vicieuse. 

Non non, ce n'était pas un hasard de mettre Carla et Bruce dans la même vignette ... manquerait plus que tu ne voies pas à quel point les Potins mondains sont coquins !!!!

Petit jeu désormais ... qui est la star mondiale de droite [et du centre aussi d'ailleurs] ?

En tout cas, ce n'est pas Justin Trudeau qui est potentiellement le sauveur de la planète puisqu'il fait le buzz mondial depuis cette nuit.

Personne n'avait jusqu'ici noté sa curieuse ressemblance avec Clark Kent et c'est frappant. du coup, le Premier ministre canadien a surjoué le truc toute la journée et écrase Emmanuel Macron au baromètre de la coolitude.

Bon alors ... tu as trouvé qui est le zombie ??? C'est Mr 250 millions !!! C'est Neymar qui s'est réuni avec plein d'amis.

Tto, au plus chaud de l'info

ABERBAGE : substantif masculin
Contrat primitif et première concession, que le seigneur faisait de son fonds à son premier emphytéote. 

C'est à l'haure où le paysage se pare d'une couleur ambre et où les signes nombreux attestent d'une prochaine mise en sommeil que mes craintes se réveillent. Comme un traumatisé qui passe et repasse devant l'nedroit qu'il l'a fait souffrir jadis, la plaie se rouvre avec une constance et une obstination qui me désempare surtout que j'ai vraiment l'impression de créer vraiment ce que je crains.

Oh oui, novembre, je te déteste. Tu n'as, à mon sens, rien pour toi.
Si étymologiquement tu t'appelles ainsi non pas parce que tu es neuf mais plutôt parce que tu correspondais au neuvième mois de l'année romaine, tu charries avec toi les odeurs rances et tenaces de ce que je passe l'année à enfouir bien profondément et chaque coup de rein en la matière me fait croire que cette fois cela ne remontera pas, naïvement.

Ce n'est pas que je voudrais que je dansasse tel Fred HASTAIRE ... euh non, Fred Astaire ... sur les tables d'une vie endiablée, je voudrais simplement que tu ne ramènes pas avec toi ces inquiétudes qui me rongent quand je perçois le faisceau d'indices hélas concordants d'un éloignement de Zolimari, que je ne regarde plus avec pétrification quelques signes pointer le bout de leur nez crochu de diablotins ou que tu me donnes envie d'apprécier cette période où les couleurs sont flamboyantes alors que moi, à l'intérieur, je suis comme une chambre magmatique qui atteint son seuil de tolérance maximum avant une éruption qui pourrait bien être dévastatrice.

J'aimerais, avec mon javelot, être cet HASTAIRE dextère et musclé qui arrête net ce mouvement lourd et sourd qui mange lentement mais inexorablement les foyers de vie qui m'éntouraient jusqu'à présent. Pour filer la métaphore initiée plus haut, j'aimerais pouvoir stopper la progression de cette coulée de lave qui feint d'être éteinte et qui pourtant progresse et brûle aveuglément tout sur son passage ... il parait que le terrain n'en sera que plus fertile ensuite. En attendant, plus rien ne tient debout.

Novembre, ce n'est pas que je ne t'aime pas pour la fête des morts ou je ne sais quelle autre commémoration funeste à laquelle tu obliges périodiquement. Je te déteste et ce n'est pas exagéré que je considère invariablement depuis des années [particulièrement depuis 2008] que tu es le pire mois de l'année. Novembre comme 9, pour sûr, tes qualités numérologiques me font tous les ans redouter le pire : si tu es symbole d’idéal, de savoir, de spirituel, et d’altruisme, tu es aussi celui du repli, du manque de sociabilité, de la timidité, de l'austérité et l'exacerbation de la sensibilité. Je ne vois en toi que le côté obscur des journées plus courtes, du temps pluvieux, de la fatigue généralisée et du froid qui s'empare de tout comme la fumée se propage dans une pièce hermétiquement fermée.

Hier matin, avec tout ce qui se bousculait dans ma tête, je me suis effrayé à constater que l'affreuse farandole avait repris, que je revenais fouler ces chemins difficiles où la confiance s'effrite comme les feuilles d'un arbre qui tombent inéluctablement en poussière. J'ai dit des choses maladroites mais qui traduisaient une angoisse impossible à dissimuler de voir ressurgir de vieux démons avec leurs queues tendues et leurs couilles bien pleines. Je suis pleinement conscient d'une chose : il y a des combats que je mènerai toute ma vie durant, sans que la moindre vigilance minorée ne soit permise. C'est épuisant, c'est éreintant, c'est presque décourageant mais en 2008, j'ai eu trop mal pour la plaie ne suinte pas encore, hélas.
Zolimari m'a expliqué que les problèmes se résolvent selon la façon dont on les envisage, comme s'il fallait bien prendre les choses avec un angle favorable pour que les sujets s'effacent. C'est à mon sens une allégorie de l'autruche qui confine quasiment à l'auto-hypnose. J'ai trop les pieds sur terre pour procéder ainsi et je ne parviens pas à me persuader que novembre est un mois agréable parce qu'esthétique et paradoxalement chaleureux. Non ... novembre m'a trop trahi, novembre me l'a enfoncée bien trop profondément alors que je ne le voulais pas, novembre n'a eu aucune mansuétude ni même le moindre égard pour le garçon laminé et échoué que j'ai pu être par le passé. Novembre est donc une bataille et j'espère pouvoir en sortir debout et surtout pas trop abîmé.

J'ai demandé à Zolimari de m'aider à traverser cette tempête annuelle, sans minorer l'enjeu que cela représente pour moi, ... aussi pour nous. J'espère [et je crois en être persuadé] qu'il l'a compris.

Tto, qui se passerait bien de ces trente jours là

HASTAIRE : subantif masculin
Dans l'Antiquité,  soldat romain qui portait un javelot.

Dans 48 heures, tu en auras terminé de m'imposer des mots [le dernier billet éligible est celui de dimanche] et, incroyable mais vrai, je suis parvenu à tous les caser même les trucs de cruciverbistes comme EWE, alors que c'est tout de même assez capilotracté que de me demander de caser dans un propos cohérent une langue africaine !

Pourtant et aussi incroyable que cela soit, je le fais de bonne grâce dans la mesure où c'est le contrat, qu'il s'agisse d'un mot incasable ou pas ... jusqu'à faire des jeux de mot comme hier. Et pourtant, aujourd'hui, c'est toi qui va travailler et, comme j'entends le faire régulièrement, tu vas t'arracher les cheveux à essayer de démêler le vrai du faux, l'incroyable du rationnel ... tu l'as compris : c'est le grand retour de l'incroyable mais vrai ! [remarque bien que si tu ne t'en étais pas rendu compte, je t'invite à rapidement prendre contact avec ton ophtalmologiste préféré pour faire contrôler tes yeux à la lumière de vignette ci-contre]

Tous les mois désormais, je te propose un petit jeu tendant à démontrer, si besoin en était, que le monde est fou ! EWE [prononce "hé oué" comme on dit à Montpellier], le monde il est tout fou dans sa tête et c'est bien pour cela qu'on va en jouer.

Voici donc la manche du mois d'octobre 2017. Toutes les infos les plus bizarres, les infos les plus surprenantes et les plus étonnantes ... 8 points par bonne réponse et on compte tes points pour la manche suivante qui aura lieu le mois prochain. 15 questions saugrenues et un tantinet bizarres ... 

Tto, qui aurait pu t'en trouver des milliers de questions comme ça

EWE : substantif [prononcer "éoué"]
Nom de la variété écrite de la langue que parlent les Ewe. Au nombre de deux millions, ceux-ci occupent la région côtière située à l'ouest de la Volta et au sud du Togo. Leur langue, décrite par le grand linguiste africaniste D. Westermann (1907), a fait l'objet de transcriptions et a été utilisée pour traduire la Bible dès le milieu du XIXe siècle : la côte des Esclaves était un lieu particulièrement actif d'échanges, et de nombreux classiques mondiaux furent traduits. Kwasi Fiawoo crée le drame littéraire ewe et donne avec la Cinquième Lagune (1937) une réflexion critique sur les valeurs de la tradition. Après la Seconde Guerre mondiale, dans le grand élan nationaliste africain, un roman de Sam Obianim, Amegbetoa (1949), narre les aventures d'un jeune homme dans l'Afrique pré-coloniale, donne un modèle de conduite, très influencé par un christianisme, jamais nommé. La fiction ewe longtemps soutenue par le Bureau of Ghana Languages est évidemment tributaire aujourd'hui des politiques linguistiques erratiques du Ghana et du Togo. 

RTL va déménager de la rue Bayard à Neuilly sur Seine pour rejoindre son nouvel actionnaire, M6. Du coup, c'est toute la mythique rue Bayard qui change et pas qu'un peu : la façade Vasarely légendaire a été démontée cette semaine. L’œuvre de 288 m² [de 18 mètres sur 16], conçue par Victor Vasarely et son fils Yvaral, ne pourra être accueillie dans l’immeuble de Neuilly. La direction a donc décidé de la donner à la Fondation Vasarely, à Aix-en-Provence. Désormais, la rue Bayard est devenue plus banale et c'est toute une page de l'histoire de la radio qui se tourne avant qu'en 2018, la rue François 1er ne se vide d'Europe1 et de ses petites soeurs ...

C'est un vert pour "Duels à Davidéjonatown" mais c'était limite quand même ... Il faut être clair : le théâtre de boulevard prend vraiment la piste cyclable et même pas goudronnée pour le coup. Du sable et du gros en plus pour une épopée de près de deux heures avec des grosses ficelles, de l'humour tellement gras qu'il reste sur les doigts, pas beaucoup de figures linguistiques et donc peu de PARAGOGES, et tout ciblé pour un public de 15-24 ans biberonné aux tweets et autres NRJ Music Awards.

Côté mise en scène, c'est astucieux et très dynamique ce qui évite l'oeil orange du Kiosque. En plus, Artus déploie ses talents et emporte finalement tout le monde sur l'autoroute quand le seul Cartman aurait laissé bien du monde sur l'aire de repos. Oui bon, ce n'est pas du Molière et on voit tout arriver de si loin qu'un téléscope pourrait bien ne pas franchement être utile mais la vertu de légèreté du propos permet d'adapter en continu : Artus a d'ores et déjà intégré des vannes sur le rappeur Jul et même le harcèlement sexuel généralisé. Cela donne une fraîcheur assez savoureuse.

Le gros problème, c'est la sonorisation où le défaut d'articulation de certains n'aide pas franchement à tout comprendre ... mais on va dire que c'est l'âge. Sinon, c'est une bonne soirée potache et ans prise de tête qui t'attend même si on pourra regretter qu'à certains égards, on cible clairement les CE des boites de province [comme le dit Artus lui-même à un moment]. Au Palais des Glaces ...

C'est le chiffre de la semaine : +16% en une année et hop, d'un coup d'un seul on apprend en 2017 que ce sont 1.368.000.000 utilisateurs actifs qui se connectent tous les jours sur facebook ! 
Le pire c'est que si l'on rapporte ce chiffre avec celui de la population mondiale, on peut constater que 18,2% de toute l'humanité se connecte tous les jours sur le réseau social dont certains des ingénieurs expliquent aujourd'hui qu'il sera bientôt hors de contrôle ... Rassurant non ?

"Stargate Origins" arrive ... et les premières images donnent déjà une bonne idée de ce qui attend les fans : Stargate Origins est une web-série de science-fiction sur l'univers de Stargate prévu pour sortir en fin d'année 2017. Elle est une préquelle du film Stargate, la porte des étoiles de Roland Emmerich sorti en 1994. La saison comptera dix épisodes d'une durée de dix minutes chacun.

PARAGOGE : substantif féminin
Addition à la finale d'un mot, d'une lettre ou d'une syllabe non étymologique.

COMPTE TENU DE LA PUBLICATION DECALEE, LES DEUX PREMIERS COMMENTAIRES PEUVENT PROPOSER UN MOT, POUR LA DERNIRE FOIS

Depuis plusieurs années, le fait est que je pleure davantage. Ce n'est pas que ma vie soit plus triste ou moins agréable voire peu CHAMARRÉE, c'est même tout le contraire. Oui mais voilà, depuis 9 ans, je pleure quand l'émotion est trop forte, quand je n'arrive pas à juguler, quand il se trouve que je suis touché au coeur comme s'il s'était agi de m'envoyer un projectile avec la plus efficace des KESTROSPHENDONES.

Oui, je pleure davantage que je n'ai jamais pleuré dans ma vie. Samedi midi, j'ai pleuré parce que j'étais jaloux de voir qu'il était heureux sans moi, qu'il s'épanouissait sans que j'y sois pour la moindre chose, parce que me revenait dans la tête ces paroles laissées ici et là qui me laissaient à penser que je n'étais pas l'unique provider de ce qui faisait battre son coeur. J'ai pleuré par peur de revivre ce que je ne supporterai pas de revivre. J'ai pleuré parce que je ne me sentais plus à ma place, comme l'ombre de moi-même, parce que le géant que je suis a oublié que ses pieds sont en argile et qu'il ne faut que quelques degrés de plus pour que tout s'écroule, surtout si cette chaleur ne vient pas de moi.

En fait, je me surprends à pleurer : on pourrait croire que je fais comme la plus basique des filles qui utilise les larmes comme un argument destiné à l'emporter parce qu'on ne peut rien contre les pleurs. Pourtant non, ça vient comme ça. Tiens regarde, la fin du film "Les gardiens de la galaxie 2", ça m'a fait pleurer la semaine dernière, et bien en plus. Pourquoi ? Parce que le héros perd son papa et que ça fait beaucoup écho en moi. Je pleure régulièrement devant des films d'ailleurs ...

Du coup, tu me diras que c'est la honte et qu'un vrai mec ne chouine pas comme une gonzesse ? N'essaye même pas de m'entraîner là dedans ... je pense vraiment tout le contraire. C'est même curieux : je trouve cela très beau un homme qui pleure. Et surtout, c'est sain.

Je dis souvent à celles et ceux qui sont en détresse que les larmes finissent toujours par sécher, toujours. Elles ont aussi une vertu : elles remettent les choses en place, elles défoulent ce qui ne peut être géré sans. Oui, je ressors toujours avec un visage de boxeur qui s'est pris trois pêches sur chaque oeil à chaque fois et une impression d'avoir un visage qui ressemble à une framboise, mais j'en ressors apaisé même si rien n'est fait au bout du compte. Il y a toujours un avant et un après dans ces crises de larmes. Samedi midi, après dix bonnes minutes de déversement, une petite voix est venue et m'a dit "Il faut réagir maintenant", ce que j'ai fait.

Oh bien sur, cela n'a pas balayé tout ce qui m'affligeait mais déjà le genou que j'avais à terre n'est plus collé au sol et j'ai entamé la remontée. C'est toujours comme ça. Ce qui me fait pleurer sera surpassé d'une manière ou d'une autre, j'ai ma part de responsabilité c'est évident et pleurer me l'a fait admettre. Pourtant, oui cela va mieux parce que finalement, avec mes pleurs, des mots furent échangés et dans ces circonstances, je n'ai pas de filtre donc ça sort brutalement. Il faut admettre que les pleurs rajoutent au caractère percutant de la chose.

Du coup, dimanche était plus serein, presque plein de quiétude. Rien de ce qui m'effraie n'a pointé le bout de son nez et je me suis surpris à retrouver de la patience là où je ne pensais plus en avoir sous le pied. On pourra me dire que je suis émotionnellement à fleur de peau, ce serait alors faire preuve d'un sens de la psychologie inné. Il y a surtout une angoisse qui a ressurgi sauvagement et furieusement alors que je pensais l'avoir domptée. On ne devrait jamais penser pouvoir gagner contre ses démons les plus coriaces : leur couper la tête n'est même pas le gage d'une tranquillité durable, tout juste éphémère.

Tto, plus sec

CHAMARRER : verbe transitif
A − En matière d'habillement,
1. Rehausser une étoffe ou un vêtement d'ornements somptueux. 
2. Au sens péjoratif, couvrir d'ornements criards, disparates ou de mauvais goût. 
− "Se chamarrer de" : se vêtir de façon voyante ou ridicule. 
− En particulier, couvrir de décorations, de médailles. 
− Par extension, barbouiller de figures disparates. B − Au sens figuré et littérraire, agrémenter, parsemer. 

KESTROSPHENDONE : substantif féminin
Dans l'Antiquité, fronde dont les deux bras étaient inégaux, et avec laquelle on lançait une flèche, un trait, au lieu d'une pierre, d'une balle.

LE MOT DU PREMIER, c'est terminé ... 

C'est une tendance lourde, quasiment inarretable qui s'empare de moi : ce n'est pas que je sois devenu un affreux écolo emprunt d'un idéal que je voudrais de force imposer aux autres comme le font si bien les verts qui se parent d'une cause leur permettant d'asseoir leur besoin d'ego surdimensionné et condescendant ! Non, le problème d'ego, je l'ai depuis longtemps et chacun sait que je suis totalement incurable ...

Qu'importe, bien que la légende urbaine se complaise à me réduire à un nombril [fort beau] qui bouge pour lui, il se trouve que mon comportement change en ce moment : tu ne me croiras pas, mais oui j'adapte mes comportements et mes achats en fonction de considération éthiques et compatibles avec une logique de développement durable.

Ainsi, j'ai rayé les Deliveroo et autres UberEats de tous les services de livraison de repas le midi. Alors oui bien sur, tu me diras que les Foodora et autres Nestor ne sont pas nécessairement meilleurs sauf que je n'entends pas parler avec autant de bruit des conditions dont on use pour rémunérer les pauvres livreurs.

De même, je prends beaucoup plus mon Autolib' pour mieux gérer mes déplacements en sorte que mon bilan carbone immédiat s'en trouve amélioré.

J'ai Amazon dans le viseur en ce moment et j'ai considérablement réduit mes achats chez le marchand qui se plaît à destructurer le tissu commercial de tous les pays dans lesquels il intervient. Bon là, il faut être clair, c'est plus compliqué mais le but est de ne pas trop recourir à titre personnel à cette boite qui robotise des êtres humains à l'excès. Le fait est que la prochaine HOTte de Noël s'appuiera beaucoup sur Amazon encore ...

Je dématérialise aussi beaucoup parce que le papier, c'est devenu trop. Rien que ce matin, c'est tout EDF qui est passé à l'électronique définitif. Mes relevés de banque aussi et le tout est stocké sur un cloud accessible et répliqué automatiquement de façon à ce que puisse récupérer les justificatifs et factures nécessaires. J'ai besoin de ça ... je ne peux pas t'expliquer le pourquoi du comment, ni ce qui a déclenché tout ça mais c'est un fait, je digitalise à fond même si cela n'est pas le gage d'une empreinte carbone exemplaire. D'ailleurs, rien qu'écrire ce billet a produit pas mal de pollution, y compris pour que tu le lises ...

Mais voilà, avec la domotique, je vais prochainement adapter plein de choses chez moi ... Déjà les sondes qui mesurent la qualité de l'air et la température aident un peu à savoir où nous en sommes. L'année prochaine, on fera changer la baie vitrée pour choisir un équipement qui soit de nature à assurer moins de perte d'énergie [et qui sera plus joli et silencieux aussi]. La domotique va venir gérer les interrupteurs de ma maison, surveiller toute humidité suspecte et s'occuper de gérer les volets roulants en fonction des conditions météorologiques également. Je te passe évidemment la gestion de la température intérieure puisque les radiateurs vont être pilotés aussi ... Oui, la maison 3.0 est pour demain et je budgète actuellement pour mise en place prochaine.

De même, c'est décidé et j'avoue avoir donné un sévère coup d'accélération en la matière depuis une semaine, mais nous aurons d'ici la fin du mois de novembre une femme de ménage désormais. C'est un choc culturel pour Zolimari qui ne bronche pas mais je vois bien que cela ne lui plait pas. Oh ce n'est pas qu'il était fan de faire le ménage, c'est juste qu'à présent, il va falloir ranger un peu plus pour qu'elle puisse faire son boulot. Et je pense clairement que nous allons la déclarer puisqu'il devient nécessaire de faire baisser nos impôts [et que frauder n'a jamais été vraiment mon truc] considérant que j'en paye bien assez pour ne pas avoir à entendre le moindre sermon sur la solidarité nationale hein ...

Au niveau patrimonial, nous avons investi dans des supports financiers éthiques qui permettent de favoriser l'investissement et l'activité économique. Et ce n'est pas fini puisque je vais aussi ré-allouer certains actifs boursiers dans un avenir très proche pour mettre un peu plus de pertinence dans les nombreux milliers d'euros employés à cette fin aujourd'hui. Gagner de l'argent et faire du fric ok, mais je veux désormais que cela se fasse correctement et surtout que cela contribue utilement. J'ignore si c'est cela être vert ...

Pareil, il y a des choses plus healthy qui se sont invitées désormais ... J'arrête le poulet Picard dont je n'ose pas imaginer la vie, j'arrête tous les plats préparés y compris les pizzas puisque rien n'est plus facile que de la faire soi-même. Et finalement, comme tous les légumes que j'achète depuis des années étaient sélectionnés en fonction des saisons et de leur provenance, voilà qui assoit encore davantage de cohérence !

Pour autant, oui, je vais continuer à voyager en avion et nos prochains WC [qui seront refaits l'année prochaine aussi pour actualiser un peu l'empreinte énergétique] ne sont pas des toilettes sèches. Comme je trouve tous les anti-glutten et les vegans hyper excessifs en ce moment [vive les modes hein ...], je ne veux pas devenir un taliban de la verte attitude. N'empêche que chacun peut en faire un peu et ça tombe bien : on m'aide à le faire. Autolib' m'offre un voyage par jour pour ramener des voitures dans Paris, l'Etat va me donner des crédits d'impots pour investir et faire des travaux écologiques qui me profiteront mais tout le monde aussi. C'est une démarche et j'ai décidé de ne plus attendre que les choses se fassent toutes seules ...

Restent notamment une voiture diesel et plein de produits ménagers qui rassurent Zolimari ...

Tto, sustainable [avec la prononciation, c'est encore plus vrai]

Je ne sais, dans l'ego, quelle boursouflure
A pu laisse croire à celui dont la stature
Jadis mise en devanture
De journaux télévisés dont il était l'enluminure
Qu'il pouvait tout oser jusqu'à la démesure.

Ce sont peut-être les promesses avortées de quelques aventures
Suffisamment au dessous de la ceinture
Ou, plus, avec le délice sublimé de quelques cambrures
Qui pulvérisèrent toute autocensure
Pour tous nous gêner aux entournures.

On connaissait un style calembour pénible utilisé comme une signature
Depuis quelques années, le style s'est fait plus obscur
Avec remontrances et admonestations dispensées sans mesure
Comme autant d'éructations comparables à des fêlures
Et de frustrations tellement immatures.

Contre Pujadas il y eut moultes injures
D'une certaine déontologie on fit abusivement culture
Jusqu'à ce qu'aux yeux de tous du melon il y eut enflure
En sorte que de l'insatisfait systématique on en devient la caricature
Jusqu'au jour où arrive la bavure ...

Parce qu'il s'agit bien d'une autre nature de blessure
Que de se draper dans un costume dont la doublure
N'est à l'évidence pas autre chose qu'une factice dorure
Le tout permettant d'adopter artificiellement une misérable posture
Au sujet de laquelle on se perd aujourd'hui plus qu'hier en conjectures.

Que l'on fantasme sur de masculines créatures
Sans en maîtriser toutes les brûlures
Au point qu'il eût fallu probablement appliquer un peu de bromure
Sur ce qui tient lieu de tubulure
C'eût été faire bonne figure.

Au lieu de cela, il s'agit bien d'une forfaiture
Que de tweeter comme une crevure
En incriminant sans ménagement ni aucune envergure
Des consoeurs qui d'assauts indésirés eurent la mésaventure
En ces jours à la si particulière teinture.

Comme le rappela Romejko en réponse, c'est en matière de luxure
Oublier bien vite ce dont on fit nourriture
Lorsqu'on s'arrange pour multiplier les ouvertures
En se comportant comme une roulure
Des principes dont on avait fait armure.

Ainsi finit cette fable moderne qui rappelle bien des salissures
Précipitant celui qui, dans sa sépulture,
Accumulait depuis son départ de l'écran les renvois comme autant d'ordures
Achevant la sinistre déchirure
De l'image postiche de celui qu'on appelait Masure.

Tto, qui adore quand on présente aux sentencieux la facture

Depuis ce matin, je tourne dans ma tête la bonne façon de te parler de ça ...

Je m'étais dit que la journée mondiale de lutte contre le harcèlement était une bonne voie, un prétexte adapté ... et puis, au gré de mes réflexions, je crois que non.

Oh ce n'est pas que je n'ai rien à dire, ce n'est pas que je ne savais pas comment l'exprimer, ce n'est pas que j'en arriverais à rabâcher des trucs déjà expliqués ici ... c'est surtout que réfléchir à tout ça m'a fait prendre conscience d'une chose : j'ai enfoui pas mal de trucs et les faire resurgir n'est pas la sensation la plus agréable qui soit.

C'est finalement ce qui me trouble le plus : je me suis blindé depuis des lustres sur le fait que j'ai été brocardé à raison de la couleur de mes cheveux. J'avais oublié qu'on m'avait dit aussi qu'il serait judicieux de me brûler aussi parce que je devais également être un gros pédé tout cela parce que je faisais le joli coeur auprès des filles.

J'avais oublié que personne n'avait compris pourquoi je faisais tout pour ne jamais assister au cours d'EPS, comme si toutes les semaines je jouais ma vie. J'ai même fait d'odieux faux et usages de faux, en signant pour mon père, tout cela pour échapper aux séances d'humiliation collective où l'on se défoulait sur moi.

Je n'ai jamais expliqué ni dit que c'était du harcèlement. Je n'ai jamais voulu m'inscire dans cette posture victimaire. Peut-être aurais-je dû le faire pour expliquer mon aversion des sports collectifs, mon aversion de la couleur de mes cheveux, de mon corps renvoyé à ses imperfections si finement raillées pendant des années par les uns et les autres. Peut-être ...

J'ai fait comme d'habitude, j'ai géré tout seul, en serrant les dents et en ne donnant pas d'autres prises que celle de mon mépris : on ne joue à un jeu que quand il a de l'intérêt. Lorsque celui-ci s'émousse, on change de jeu ... j'avoue avoir profité de cela que j'avais compris assez tôt.

De tout cela, je ne suis pas encore prêt à parler. Cela viendra ... cela expliquera probablement beaucoup de choses. C'est juste que certains souvenirs ne me plaisent pas.

Tto, qui voulait te le dire et qui aura mis du temps à se décider à te le dire aujourd'hui

Ah mais je t'entends déjà me dire que c'est quand même un scandale internationaaaaaaaaaaaaal que de parler de Noël déjà à cette époque alors qu'il fait si beau toussa toussa ...

Calme-toi un peu Georgette, nous sommes le 10 novembre 2017 et Noël avec son grand rush commercial, c'est dans exactement 45 jours et d'ici là, il va falloir que tu déploies comme tous les ans des trésors de patience quand tu feras la queue pendant deux heures dans les magasins, que tu te prennes la tête sur les délais de livraison alors que tu passes seulement tes commandes le 23 décembre à 22h18 ...

Oui vraiment, c'est le calvaire rituel et comme les bonnes choses ne changent jamais, je suis encore là pour t'aider cette année avec ma grosse HOT(te) bien juteuse de gros paquets prometteurs [ainsi qu'en témoignent les vignettes des années passées que je publie à nouveau]. Et bien oui, la HOT(te) a décidé de t'aider et cette année, c'est un peu plus tôt que d'habitude puisque dès lundi, la déferlante d'idées incroyablement géniales va te submerger et tout cela pour un prix relativement maîtrisé et grâce au concours de nos amis de Sexeshopgay.

Oui parce que comme tous les ans, j'ai cherché et j'ai mis la main sur des choses tantôt rigolotes, parfois amusantes et définitivement esthétiques [euh ... peut-être que je m'avance un peu là quand même]. Et chaque salve de HOT(te) de Noël aura son petit sex-toy dedans comme ça, Tata Huguette va adorer le grand déballage des paquets lors du déjeuner du 25 décembre ...

C'est donc lundi que tout commence, lundi que tu vas te prendre des idées cadeaux déco, fringues, gadgets, jeux, sex-toys et livres à raison de cinq idées par HOT(te) et tout ça pour quoi ? Mais pour t'aider pardi et te proposer autre chose qu'une Wonderbox toute pourrie dont tout le monde se branle ou même un livre passionnant sur les photos des marsupiaux en Tanzanie ! Donc oui, à intervalles réguliers, la HOt(te) va t'aider à trouver des idées pour toi ou pour d'autres étant précisé bien entendu qu'il ne sert à rien de me gâter : j'ai déjà tout avec des lecteurs comme toi !

Tto, qui se fait chauffer sa grosse HOT(te)

C'est donc parti ... l'Eurovision 2018 est lancée et c'est au Portugal, à Lisbonne, que se déroulera la nouvelle édition du concours dont on rendra compte régulièrement dans cette colonne hebdomadaire. Au sein de l'Altice Arena, la compétition se déroulera les 8 et 10 mai pour les demi-finales et le 12 mai pour la grande finale. Le 26 juillet 2017, il a été annoncé que la taxe de séjour de Lisbonne sera utilisée pour financer le Concours. Fixée à un montant d'un euro par nuit et par visiteur depuis 2016, cette taxe a rapporté, en 2016, 13,5 M€ à la capitale portugaise. 

C'est la boooooooooooonne nouvelle pour les fans : Tina Arena sera de retour et le single "Tant que tu es là" sortira vendredi prochain. Premier extrait de l'album "Quand tout recommence" qui sera le grand retour de la chanteuse australienne en France avec un album en langue française, le single devrait cartonner si l'on en juge aux premières notes des teasers diffusés depuis quelques jours. On notera également que c'est la chanteuse Alma [qui avait représenté la France au dernier concours Eurovision] qui a écrit la chanson ...

C'est parti !!! Tx💗🇫🇷pic.twitter.com/WXonkABjNK

— Tina Arena (@tinaarena) 7 novembre 2017

Voilà longtemps que l'on n'avait pas vu Jean-Pierre Bacri embarqué dans une comédie à budget ... du coup, difficile de savoir si c'était réussi ou si le décalage n'allait pas être trop important, tout habitués qu'on pouvait être des mises en scènes minimalistes rapprochant beaucoup du théâtre filmé. "Le sens de la fête" en est-il une ? Kiosque répond ...
Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du XVIIème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.

Bon ... Tolédano et Nakache, les réalisateurs, sont les auteurs du bankable "Intouchables" qui avait cassé la baraque et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'écriture du film ne bouge pas énormément. Le désir d'offrir un rôle principal à Jean-Pierre Bacri a été l'un des éléments qui ont motivé les deux réalisateurs pour se lancer dans ce projet de film et c'est très évident parce que Bacri porte du début jusqu'à la fin tout le film. Donc, Bacriphobes s'abstenir ... Alban Ivanov et William Lebghil, qui campent deux serveurs, étaient déjà partenaires dans "Les Mythos" de Denis Thybaud sorti en 2011. Les références cinématographiques au moment de la conception du film se concentrèrent sur "Garçon !" en raison des mouvements de caméra à prévoir pour filmer la réception, de la cuisine à la salle, pour passer d’un univers à l’autre en un plan. Mais donc ... que faut-il en penser ?

C'est un oeil orange pour cette comédie de 117 minutes parce que Bacri semble fatigué, mais seulement physiquement, on n'y croit pas beaucoup à ce personnage cerné par les ennuis mais qui reste presque calme tout le temps en flirtant avec la misanthropie et les aventures foireuses qui n'auraient pas dénotées dans un "Very Bad Trip". Au final, la kyrielle de second rôles, parfois exaspérants [Jean-Paul Rouve, on n'en peux plus !!!] parfois attachants, sauve quelques longueurs sans les épargner au spectateur malgré tout. Quelques saillies relèvent un plat dont on comprend vite ce qu'il sera, avec ses avantages anticipés et ses défauts dont on aurait aimé qu'ils soient moins prononcés. Ce n'est pas indigeste non plus, mais il faut être clair, c'est loin d'être un chef d'oeuvre. Ce n'est pas la fête, c'est juste un bon film du dimanche soir pour le coproducteur TF1 qui saura très bien le programmer efficacement dans cette case ...
Au dernier pointage, plus de 2,5 millions de spectateurs ont déjà vu le film.

Ce n'est qu'à 24 ans que le talent déjà considéré comme prometteur, Georges Bizet, se lance dans l'écriture de son opéra orientalisant. Lauréat du prestigieux Prix de Rome qu’il a remporté en 1857, il s’est déjà distingué la même année avec une petite opérette intitulée "Le Docteur Miracle" qui lui permet d’obtenir le premier prix ex-aequo avec Charles Lecocq lors d’un concours organisé par Jacques Offenbach.

Même si les critiques de l’époque pointent sévèrement ce qu’ils appellent les incohérences du livret et les influences de tel ou tel musicien, Bizet a pour projet de faire une oeuvre lyrique qui ne sera pa celle d'un débutant comme on le considère mais qui mette en exergue ses qualités témoignant de son génie précoce. Sur la composition, Berlioz évoqua "un nombre considérable de beaux morceaux expressifs pleins de feu et d’un riche coloris". 
Longtemps et très abusivement, "Les Pêcheurs de perles" fut considéré comme un ouvrage mineur sous le mauvais prétexte que Bizet est aussi l’auteur de "Carmen". Ici, il est davantage question de sillage mystérieux de captivantes mélodies pour sublimer le charme envoûtant de souvenirs du bonheur passé comme dans la célèbrissime "Romance de Nadir".

Ce qu’on pourrait appeler la "poétique du souvenir" forme la trame de l’opéra. Plusieurs procédés y concourent comme l’utilisation du chœur facilitant l’instauration d’une dimension poétique. Ainsi au premier acte, après la célèbre "Romance de Nadir", le chœur, en coulisse, prolonge comme une onde mystérieuse le charme ensorcelant du chant nostalgique du héros. Utilisant la technique du motif récurrent, qui consiste à reprendre un passage musical associé à un personnage ou à une situation, le compositeur tisse tout un réseau de réminiscences. L’exemple le plus éclairant est celui du "motif de la déesse", attaché au personnage de Leïla. Ce thème musical traverse toute la partition et s’épanouit dans le célèbre duo des deux rivaux lors de l'acte 1, Nadir et Zurga. Tu es d’emblée invité à partager l’amour nostalgique pour la mystérieuse prêtresse dont l’apparition sur scène aura été préparée. Le dénouement du drame fournira encore l’occasion d’une ultime citation du thème lié à Leïla.

La musique de Bizet parvient presque toujours à restituer la puissance évocatrice des souvenirs en donnant forme aux rêves d’un amour perdu et retrouvé. Elle permet de restaurer le bonheur entrevu autrefois, mêlant passé, présent et futur en un temps suspendu. L'exemple le plus marquant est forcément "Je crois entendre encore, Caché sous les palmiers, Sa voix tendre et sonore… " que chante Nadir, comme hypnotisé par ce "souvenir charmant" proche de l’ivresse. Nadir et Leïla ont pour trait commun d’être des amants rêveurs, tout entier absorbés par le souvenir d’un amour qui ne les a jamais quittés et qu’ils n’auront de cesse d’affirmer en bravant l’autorité et la contrainte représentées à la fois par Zurga, le roi choisi par les pêcheurs, et Nourabad, le grand-prêtre. Aux aigus du ténor et de la soprano, Nadir et Leïla, s’opposent les voix graves du baryton, Zurga et de la basse, Nourabad. Entre ces deux camps s’étend l’espace du chœur, représentant la société, ici le peuple des pêcheurs accompagnant l’action ou condamnant les aspirations des jeunes amants. Premier ouvrage d’envergure du jeune Bizet, l'opéra s'impose au moyen d'une orchestration raffinée et lumineuse qui entraîne dans les méandres d’une rêverie pleine de nostalgie où se mêlent désirs et regrets. 

Il est aujourd'hui question de parler plus largement du duo entre Nadir et Leïla [même si le duo Nadir/Zurga mériterait aussi d'en parler, tout comme l'Everest de l'oeuvre, la "Romance de Nadir"]. Nous voici donc dans l'acte 2 où prend polace une séquence essentielle dans l’opéra. Leïla et Nadir se sont séduits par leurs chants, à distance. Ce moment de l’opéra constitue leur première rencontre. Le livret indique "Le son d’une guzla se fait entendre dans la coulisse". Bizet prend le parti d’employer le hautbois placé en coulisse pour évoquer cet instrument, une sorte de violon avec une seule corde. Bizet joue avec son orchestre en le plaçant en partie dans la fosse et en partie en coulisse pour produire des effets de lointain. Nadir, lui-même, chante sa mélodie en avançant de la coulisse vers la scène pour donner la sensation à l’auditeur qu’il évolue sur sa barque. Nadir s’approche de la roche où se trouve Leïla qui entend sa voix. La chanson sensuelle de Nadir est écrite en deux strophes mélodiquement identiques : elle se développe par-dessus un accompagnement de harpe très simple qui fait toute son originalité. 

Ensuite l’orchestre s’agite pour évoquer l’impatience et la fébrilité de Nadir accostant et de Leïla apercevant son amant. Le sommet de ce passage est bien évidemment la prière de Leïla enjoignant Nadir de partir pour éviter la mort : "Ah ! va-t’en, la mort est sur tes pas, Ah, pitié, éloigne-toi". À cette séquence d’un dramatisme extrême succède un duo d’une grande tendresse entre Nadir et Leïla. Amené par la flûte et la clarinette en solo, comment ne pas y entendre une allusion à la romance de Nadir au travers des ponctuations régulières des cordes ? La mélodie exposée par l’amant est ensuite reprise par Leïla : cette écriture musicale permet de mettre l’accent sur leur amour réciproque et leur envie de ne former plus qu’un dans l’amour. L’agitation de la partie centrale de ce duo contraste avec la partie précédente : "J’avais promis d’éviter ta présence". Au milieu de ce chant d’amour réapparaît le terrible serment de Nadir et Zurga qui empêche les deux amants de vivre librement leur amour. Mais le climat s’apaise vite pour laisser la place à la vivacité de leurs sentiments réciproques : "Mon cœur charmé avait lu dans ton cœur". La reprise de la mélodie initiale du duo, dans le mode majeur cette fois, vient conclure cet hymne à l’amour. Celui-ci est stoppé par l’arrivée de Nourabad et des Pêcheurs de perles qui prennent sur le fait les deux amants ... 

Tto, pêcheur dominical d'une sacrée perle

Voilà donc une raison de se réjouir de l'automne : voilà 1.400 automnes que ce ginko chinois passe de l'été à l'hiver en illuminant le sol de feuilles dorées, faisant donc passer ce qui l'entoure pour une marre d'or.

Au delà du côté fichtrement esthétique de la chose [et Dieu sait que la couleur or ou jaune n'est pas franchement l'une de mes préférées], je me suis dit que ce matin, bien froid et bien pénible puisqu'on est lundi, il y avait là une belle histoire à narrer au jour où l'on va se souvenir du funeste vendredi soir de 2015 ...

Parce qu'enfin, les raisons de se réjouir de l'automne sont si peu nombreuses et les occasions de se dire qu'on est bien en 2017 si rares qu'il ne faut pas bouder son plaisir de voir, dans l'obstination d'un arbre à se démarquer de la sorte en dorant tout ce qui l'entoure, un peu d'émerveillement dans cette grisaille ambiante teintée d'un froid saisonnier dont chacun voulait pourtant croire qu'il ne reviendrait pas si vite.

Cet imposant ginkgo de 1.400 ans vit dans les murs du temple bouddhiste Gu Guanyin, dans la  région montagneuse de Zhongnan en Chine. Probablement planté pour l'empereur Li Shimin, le père fondateur de la dynastie des Tang (618-907), cet arbre célèbre est également largement respecté pour sa richesse de bienfaits propres à son espèce et pour ses liens anciens avec la région.

Alors oui, ce matin, j'avais envie et besoin d'un peu de ça ... comme pour me donner un peu de courage pour cette semaine avant d'aller voir ailleurs si je m'y trouve et souffler un peu. Cela étant, les envies d'ailleurs ont repris chassant un peu les idées noires pour y mettre beaucoup de bleu et quelques couleurs très vives sous des températures bien chaudes. Mais de cela nous reparlerons ultérieurement ... ce 13 novembre, je suis pensif et ce dont je viens de parler contribue à me faire penser à Thierry Le Luron qui est parti le 13 novembre 1986 ... 86,85% de l'année est faite et je pense, comme hier en regardant la pluie, que j'ai cruellement besoin de ce dont j'ai profité hier : de la tendresse, de la chaleur, du désir, de la fougue, de l'amour, de la bienveillance et des sourires. Ces feuilles d'or sont si poétiques qu'elles devraient m'aider à capitaliser ...

Tto, qui rêve

Comme un fait exprès, je me suis pris de passion pour un nouveau truc : le papier peint illusion d'optique 3D.

Diantre et fichtre diable te demandes-tu, mais qu'est ce que c'est donc que cela encore ?? Suis-moi et passons derrière le mur pour que je t'en apprenne davantage alors que je suis comme un avion renifleur en plein désert cherchant du pétrole ou comme un chien d'aéroport qui passerait devant les bagages du @buzzconseil en constatant qu'il ne fait qu'utiliser du poppers, il en transporte des tonnes ! Bref, je frétille depuis que je me suis dit que des murs blancs ok, mais un mur de notre salon qui soit un tantinet habillé de façon particulière, ce serait tout de même pas mal.

Et tout ça pourquoi ? Parce que le Yalta de la grosse négociation est lancé : Zolimari et moi débattons actuellement et en ce moment des murs des toilettes ! Que les choses soient claires : je n'en peux plus de ce vert anis qui actuellement et depuis sept ans me fait horreur. Un peu comme l'oeil lubrique de @buzzconseil quand il voit passer un grand américain bien barraqué et plein de poils, c'est répugnant.

Donc [et sans vouloir me disperser et en mettre partout comme ... bah oui, comme @buzzconseil dont la réputation de pulvérisateur Gardena n'est plus à faire], en évoquant cette couleur innommable, j'ai voulu pousser pour que nous passions à quelque chose de soit plus flashy, plus trendy, plus accessoirisé voire même plus décadent ou alors soit un truc totalement neutre qui pouvait alors laisser libre champ à toutes les accessoirisations. Sauf que, Zolimari a exigé que si on se lançait là dedans, il fallait carrément changer les toilettes puisqu'il en veut des suspendus ! Oui oui, Monsieur a le goût des hauteurs et donc m'a sorti ça de son chapeau il y a plus de trois ans. Du coup, ça a freiné le projet d'un coup parce que cela sous-entend de faire sauter le carrelage, de gérer l'évacuation dont le diamètre n'est plus aux normes et d'installer un coffrage. D'un coup de peinture, on passe à "refaire toute la pièce de fond en comble".

Sauf que le projet n'est pas enterré, il s'est sévèrement réactivé lorsque j'ai expliqué qu'à titre conservatoire, j'allais passer de la sous-couche blanche pour éradiquer ce vers anis. Et du coup, il a demandé un devis pour toute l'installation [les devis communiqués il y a 3 ans nous avaient un peu fait peur] et il s'avère que ce n'est pas vraiment cher du tout, 2,5 fois moins que la dernière fois ! Forcément, ça a remis du vent dans les voiles ...

A l'instar de @buzzconseil, nous sommes donc en train de conclure et, toujours à l'instar de @buzzconseil, on va tout faire sauter et bien profond ! Oui mais, ça ne résout toujours pas le problème des murs. On a fait une simulation fushia et sol noir, j'ai un peu peur. On a essayé de coordonner plein de choses et j'ai mis mon véto sur du jaune [mais qu'est ce que c'est que cette lubie de mettre du jaune ????]. Et puis, chemin faisant, je me suis dit qu'on pourrait peut-être essayer de faire de cette pièce totalement fonctionnelle un endroit un peu ludique. Je voulais des leds quelque part, des trucs rigolos ici et là, des machins qui pendent au plafond ... et là, m'est venu l'idée sublime : le trompe-l'oeil !

En farfouillant [non pas dans le caleçon des garçons comme @buzzconseil aime tant faire tant avec la langue que le reste, mais c'est une autre histoire], je suis donc tombé sur des trucs super cools.

Autant te le dire : je suis emballé comme le bambou magique de @buzzconseil, c'est à dire prêt à dégainer à la première occasion et si je m'écoutais [et que Zolimari n'était pas là pour calmer mes ardeurs], j'aurais déjà succombé parce que bon, je vois bien plein de trucs un peu partout. Le seul hic, c'est qu'il faut, à mon sens, de la surface [un peu comme @buzzconseil], du recul [@buzzconseil te dirait qu'il faut d'abord du cul avant d'envisager le re-cul] et épurer un peu pour profiter de l'effet optique de la chose [non @buzzconseil, pas balancer la purée tout de suite ... le pauvre, il devient sourd].

Composant avec la configuration, la taille des murs et l'effet recherché, je pense pouvoir te dire qu'à la faveur du fait que les travaux seront bientôt signés, je vais devoir déployer tous mes talents et du coup, j'ai plein d'envies, même jusqu'à inscrire sur le sol qui sera noir [c'est acquis], un message. Il faut dire qu'à l'origine, je voulais un sol en illusion d'optique également ...

Tto, qui sent que c'est pour bientôt

Ce n'est pas que je n'en peux plus, mais si je pouvais prendre une pour taper sur les autres à la mesure de la débilité profonde des connasses que tu peux croiser dans les rues de la capitale, je ne te cache pas que cela me défoulerai un peu ...
Attention, je n'ai pas dit "Toutes des connasses", juste qu'il y en a une belle tripotée et ne crois pas que je sois un tantinet excessif en la matière. Regarde ...

- La mongolienne qui, avant de passer les portes du métro, pose son sac sur la borne en le frottant comme s'il s'agissait d'un Banco à gratter, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

- L'autre tâche qui fait pareil mais comme cela ne fonctionne pas, elle vide son sac et feint de chercher le pass Navigo qui traîne on ne sait où et, évidemment, sans se rendre compte qu'il y a des gens qui attendent et qui aimeraient passer là où Madame s'est installée grassement en étalant son bordel, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

- La vieille tirée comme une toile cirée qui te bouscule dans le métro parce que tu comprends, elle, elle a besoin de rentrer dans la rame déjà bondée puis, acrimonieusement, t'explique qu'il faut que tu te pousses pour qu'elle accède à un point de stabilité sinon elle va se flinguer le col du fémur, pour ensuite se vautrer sur la barre centrale comme si elle était toute seule de sorte que plus personne ne peut s'accrocher, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

- les bonnes femmes qui prennent les rames de métro pour leurs salles de bain, à telle enseigne qu'elles s'y parfument et s'y maquillent, tu ne crois pas qu'elles méritent ?

- les deux greluches qui arpentent les rues de Paris en marchant comme des cigognes dégénérées avec leurs pantalons taille basse et leurs talons avec lesquelles elles manquent l'entorse toutes les deux minutes, et qui prennent toutes les deux la largeur du trottoir pour bien discuter ensemble comme si leurs conversations avaient la moindre utilité ni même le moindre intérêt alors que toi, tu veux juste les dépasser parce que tu marches normalement et que tu n'as pas que ça à foutre que d'attendre que les deux régulatrices se soucient un peu plus de leur environnement que de leur nombril, tu ne crois pas qu'elles méritent ?

- les fatiguées de naissance qui, alors qu'il y a du monde a ne plus savoir quoi en faire [merci la SNCF, ta qualité de service est toujours aussi épouvantable], restent sur les strapontins et font comme si rien n'existait autour alors qu'elles ont 15 ans, tu ne crois pas qu'elles méritent ?

- la working girl complètement conne qui t'explique, quand tu attends pour t'acheter ton déjeuner, que ce serait bien si tu pouvais la laisser passer parce qu'elle est très pressée et que ce serait sympa ... puis qui s'agaçe parce que tu lui expliques que tu es pareil et que toi attendre n'est pas forcément une occupation à temps plein, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

- la cycliste de merde qui prend les trottoirs jouxtant la Gare Saint Lazare pour des pistes cyclables en manquant de renverser les passants à 9h du matin [en pleine heure de pointe donc] et qui d'un coup s'arrête pour prendre le "C-News matin" que lui tend une dame qui les distribue, bloquant de fait tout le monde, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

- la collègue de boulot qui rentre de vacances et t'explique qu'elle n'en peut déjà plus parce que tu comprends elle est malade, alors que toi non seulement tu ne prends pas de vacances mais en plus tu as annulé des jours posés pour arriver à boucler des choses et alors que tu ne prends pas une heure pour prendre ton café le matin en arrivant, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

- la dépressive qui rentre dans un wagon de transport en commun avec un landau en poussant tout le monde, qui laisse son gamin hurler et qui met ses écouteurs pour ensuite passer un coup de téléphone en vociférant pour couvrir le son des braillements de son chiard, tu ne crois pas qu'elle mérite ?

Là, je ne dresse la liste que depuis la semaine dernière mais je pourrais en écrire des tonnes encore. Ma misogynie est connue et j'avoue ne pas faire beaucoup d'effort pour la dompter, mais quand même, il y a un moment où il va falloir que les nanazes se rendent compte qu'elles ne sont pas toutes seules, qu'elles n'ont pas tous les droits et surtout qu'à la jouer comme ça, oh oui ... elles méritent ! Elles méritent quoi ? Le sortilège ! Clairement, je leur jette un sort et que cela leur fasse mal au cul tiens !

Tto, qui n'en peut plus des connasses

Coucou petit Tto ... ah mais tu croyais que tu allais pouvoir me berner comme ça à recommencer à faire des journées de malade, partir dans tous les sens à carburer aussi rapido que si tu t'injectais une bonne grosse dose d'héroïne toutes les heures pour tenir un rythme qui n'a finalement rien d'humain ni de raisonnable.

Et bien paf ! Je viens de t'en mettre une et bien profondément depuis hier :

- Tu les aimes les courbatures ?

- Tu apprécies les maux de ventre toute la nuit avec cette sublime envie de dégobiller sans y parvenir ? Ca calme hein ...

- Tu penses que tu vas survivre à ton wikende à Montpellier où tu avais prévu de faire la bringue jusqu'à lundi ?

- Tu crois franchement que tu sauras trouver le temps d'écrire ce que tu dois écrire alors que, je ne suis pas dupe, je vois bien que tu sens que tout t'échappe !!!

- Tu ressens cette fatigue extrême qui fait que chaque pas est une victoire que l'on paye cher en y laissant quelques secondes d'espérance de vie ?

- Tu te rends bien compte, à voir ta gueule décomposée, que tu ne vas pas y arriver et qu'il va bien falloir que tu ralentisses un peu là quand même ... C'est pas le tout de jouer les dieux du sexe toute la nuit et les zébulons hystériques sur tout et clairement n'importe quoi, mais tu n'as plus la ressource mon grand. Et là, c'est plus toi qui décide ...

- Tu le sens ce mal de crâne qui te rappelle ta méningite du milieu de l'année ? Ah bah voilà, t'es quand même bien con de croire que tu es un pur jeune homme alors que je t'ai mis de ces bûches depuis quelques mois sans que cela ne te serve de leçon comme autant de biffles qui fouettent ton joli visage alors que ta bouche ne peut profiter de la verge en question !

- Tu trouves normal d'être dans un tel état d'épuisement alors que toutes les connasses autour gémissent en en faisant 10 ou 20 fois moins que toi qui ne dit rien ? C'est ton choix mon pauvre gars, c'est toi qui choisit ... moi ton corps, je t'envoie des signaux que tu n'écoutes pas. Donc, je fais comme toi : quand j'ai l'impression de ne pas être écouté, je force le trait, j'appuie sur la pédale [sans mauvais jeu de mot] et je balance la sauce microbienne au point que tu as du mal à tenir sur tes jambes !

- Ah mais oui, tu es quand même allé au boulot, comme si ta misérable présence avait une quelconque utilité. C'est surtout que cela te plaît, au fond, de jouer le martyr, de te soumettre à cette logique très judéo-chrétienne de la souffrance préalable à tout épanouissement voire toute jouissance ... avoue que tu aimes ça. Sauf que moi, ton corps, c'est moi qui décide et ça tu as tendance à l'oublier un peu ... infatué que tu es.

Voilà finalement la discussion que j'ai avec moi-même depuis hier, depuis que je trinque à nouveau ... Ah oui, ce ne sont pas les discussions que je préfère [et encore, je te passe sous silence le plus sanglant] mais il faut croire qu'il n'est de si bon adversaire que moi-même pour me contrer un peu. Hier soir, Zolimari m'a retrouvé dans un état de délabrement qui l'a encore un peu affolé mais, avec le temps, il sait qu'avec plus de 38,5° de fièvre, je suis rétamé, ça a toujours été. L'idée, c'est d'être à peu près vaillant pour mon escapade du wikende. Et quand je vois dans quel état je suis, c'est pas gagné.

Tto, Near Dead Experienced

Avec un peu de retard dont tu voudras bien m'excuser, la HOTte de Noël débarque enfin ce matin avec son cortège de cadeaux incroyables et aussi de bonnes idées pour les uns et les autres sans oublier pour toi [sait-on jamais]. 

Cette année, c'est hyper facile : 5 cadeaux par HOTte et toujours un sex-toy pour ne pas faire mentir le caractère chaud chaud chaud de la hotte qui ne méritera jamais autant son nom que cette saison !

Fait donc chauffer la carte bleue, prépare tes navigateurs et n'oublie pas de consigner tout ce qu'il faut dans ta liste au Père Noël, c'est parti pour une série incroyable de cadeaux et d'idées cadeaux qui devraient te permettre de t'en sortir les doigts dans le nez [c'est toujours mieux que dans ... enfin bref] et d'épater la galerie lors du déjeuner du 25 décembre !

Il fallait vraiment être admirateur du sushi pour créer le set Sushi-Chaussettes. D'ailleurs, amuse-toi à le dire à toute vitesse, tu verras que rien n'est facile en ce bas monde ! Après six mois de préparation et une centaine d'essais, les chaussettes ont été créées : chaussettes en coton qui imitent parfaitement sushi, elles sont emballées dans des boites pareilles à celles avec lesquelles des restaurateurs emballent de vrais sushis. En plus dans la boite il y a une herbe décorative et des bandes de tissu qui imitent le gingembre et wasabi. Les chaussettes sont produites à partir de coton peigné de haute qualité qui vient en particulier de l'Inde et de l'Allemagne et est certifié Oeko Tex qui est une référence. Composition 80% de coton 17% de polyamide et 3% d'élasthanne pour 24,99 € ici.

Japon toujours, le Fidget Stick en Bois naturel avec 2 embouts en silicone est le prochain phénomène de mode après les Hand Spinners !  C'est un jouet de table Japonais en bois avec lequel il ne suffit que d'une surface dure et plane comme une table ou un bureau pour le faire rouler, seul ou à deux. L'idée est de trouver la bonne impulsion pour qu'il bascule plusieurs fois et au final se redresse tout seul en positon d'équilibre. Avec deux sticks, on peut tenter des collisions ou d'autres figures, les variations sont infinies. Seul ou à plusieurs [ça me rappelle un truc ...], c'est aussi un jouet anti stress qui soulage l'anxiété et améliore la concentration et la dextérité. Idéal comme cadeau pour les fans de la culture japonaise et les collectionneurs de jouets originaux, les dimensions sont 9 x 2,5 x 2,5 cm et tu peux l'acheter ici.

Quitte à la jouer Japon, parlons Ninja mais pas n'importe lesquels ... les Tortues Ninja ! Et quoi n'est plus emblématiques chez les Tortues Ninja que les pizzas ?? Bah voilà, il était grand temps que le grand livre des recettes de pizzas des Tortues Ninja arrive enfin ! Directement concocté dans les égouts et livré à domicile, voici le premier livre de cuisine inspiré des célèbres Tortues Ninja ! Pour la première fois, Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo s'improvisent pizzaïolos pour dévoiler tous les secrets de préparation de leurs mets préférés. Cet ouvrage officiel contient 75 incroyables recettes, depuis les pizzas traditionnelles, comme la Pepperoni new-yorkaise et la Quatre fromages, jusqu'aux expériences les plus inattendues, telles que la Pizza légère aux légumes verts ou la « Revanche de Shredder ». On trouve également des pizzas pour chaque occasion – petit déjeuner, mini-pizzas, pizzas de fêtes et même pour le dessert ! Cowabunga et c'est par là !

Halte au Japon et un peu de queer-attitude désormais avec la salière et la poivrière virile à souhait ! Parfaitement, tu viens bien de voir ce que tu vois : les salières et poivrières baguettes magiques vont faire fureur lors de ton prochain dîner débat sur la question essentielle consistant à savoir si Kylie est plus ou moins queer que Lara ... Et je ne parle pas de Mawia Cawey [qui, en bonne connasse intégrale, annule encore ses concerts]. En noir et blanc et d'une hauteur de 4 cm pour une largeur de 13 cm, les baguettes sont en synthétique ABS et pèsent 90 grammes, il n'y a pas besoin de plus pour de tels pouvoirs magiques ! Je ne comprends même pas que tu ne les aies pas encore demandées ni offertes ... c'est ici que cela se passe en tout etat de cause.

Du coup après tant de sensations et de mouvements du poignet avec les baguettes magiques, agitons un peu les braguettes avec le sex-toy de la HOTte du jour : le FleshJack Jack Ass Endurance que tu trouveras chez Sexeshopgay.com. Se masturber devant du porno avec un Fleshjack et tenir le plus longtemps possible avant d'éjaculer pour prolonger votre plaisir, c'est le défi de l'hiver. Le masturbateur FleshJack Jack Ass Endurance permet de gagner en endurance sexuelle tout en jouissant, que demande le peuple sinon que Johnny Hallyday arrête de chanter en plus ! C'est le sex-toy homme indispensable pour tous les actifs qui souhaitent avoir une érection longue et apprendre à retenir leur éjaculation. Réalisé en Super Skin, une matière très réaliste, sa texture JackAss Endurance STU stimule comme aucun cul n'aura réussi à le faire ! Dimensions: 25 x 9 cm, ne contient ni latex ni phtalates, hygiénique, facile à nettoyer à l'eau et livré avec un échantillon de lubrifiant offert. Il est disponible ici.

Voilà donc pour les cinq premiers cadeaux de la HOTte et déjà, tu as plein d'idées auxquelles tu n'avais pas imaginé pouvoir céder. La prochaine fois, ce sera toujours pareil mais en différent avec encore des idées cadeaux Gadget, Livre, Soins, Déco, Jeu et Sex-toy pour faire en sorte que ce Noël soit réussi pour ceux que tu vas gâter et pour toi qui mérite probablement un ou plusieurs des cadeaux de la sélection de l'année !

Tto, qui ne manque pas d'idées

C'est simple, on ne voyait que lui alors qu'il faisait manifestement tout pour paraître le moins possible, ou pas. Je pense surtout qu'il s'en moquait éperdument tout concentré qu'il était les yeux rivés sur son téléphone. La magie des transports en commun fait que l'on trouve toujours un bon moyen de s'échapper le plus franchement possible de cet environnement inintéressant et franchement pas passionnant.

Ce jeune homme devait avoir quoi, 23 ou 25 ans. De longs doigts sur cette peau un peu brune enlaçaient l'écran de son téléphone qui était, à ce moment là, la chose la plus importante, la prunelle de ses yeux.

Tout concentré qu'il était, il n'en était pas moins amusé voire dégainait un sourire resplendissant selon ce qui devait s'afficher sur l'écran, au gré des messages qu'il recevait à la faveur d'un réseau capricieux. Oui, c'est ça la magie des temps modernes : pouvoir s'extraire des transports en commun en étant connecté avec d'autres et discuter avec eux comme s'ils étaient en face l'un de l'autre. D'ailleurs, c'est en m'imaginant avec qui il discutait à l'évidence frénétiquement que je me mis à envisager la tête qu'il aurait s'il s'était agi d'un tête-à-tête.

Bien sur, il pourrait s'agir d'une discussion entre potes au sujet du match de la veille qu'ils avaient regardé à la télé mais je ne sais pas pourquoi, j'étais persuadé d'une chose : il y avait de l'amour là dedans. La rapidité de ses longs doigts laissait deviner un empressement propre au désir qui monte, gentiment mais sûrement, qui fait que les choses se précisent au fur et à mesure avec leur cortège de bouffées euphorisantes et de chaleur. Cette ronde, qui serait précocement nuptiale s'il s'agissait bien de cela, c'est la farandole du désir et de la drague dont on annonce la fin de l'age d'or au motif que les dérives de harcèlement seront redoutées partout et à toutes occasions. Là, si harcèlement il y avait, le moins que l'on puisse dire c'est que des deux côtés, il y a plus que du consentement. Il y a de l'envie et le fait qu'il sorte sa langue pour humidifier ses lèvres ne saurait me convaincre du contraire.

Qu'importe que les gens soient beaux ou repoussants, charismatiques ou fades, dans ces circonstances j'incline à penser que tout le monde est resplendissant et lui, sans avoir un cachet particulier sinon des oreilles un peu décollées qui donnent un côté sympa à sa bouille, est lumineux. Avec la distance, impossible d'entendre le vibreur du téléphone mais je le vois et force est de constater que les messages s'enchainent avec la frénésie d'un échange de ping-pong. Peut-être vient-il de la rencontrer et depuis hier soir, il se languit de la retrouver ? Peut-être est-il épris de cet homme plus agé que lui qui le fait marrer parce qu'il lui apporte le regard qu'il attendait que l'on pose sur lui ? Peut-être a-t-il reçu une photo très impudique de sa copine avec laquelle il vit depuis des années et qui, là, est chaude comme jamais et lui laisse entrevoir tout ce qu'elle lui promet quand il sera à ses côtés ? Peut-être reçoit-il des clichés de sa dernière étreinte dont il a autorisé la prise de quelques clichés et que cela l'émoustille ? Peut-être ...

Il faudrait être derrière l'écran pour savoir et plus ça va, plus il se recroqueville comme pour cacher son écran, comme si ce qui y figurait devait être à dissimuler. On aurait tort de croire que cette génération est impudique au point d'assumer toutes les transgressions dont celle de l'affichage pornographique des corps des uns et des autres, à commencer par le sien. En réalité, on touche toujours à un endroit qui fait jaillir la gène, c'est simplement le curseur qui varie là où avant il était de convention sociale qu'il était par nature érotiquement défendu d'afficher un bout de corps. Son corps, celui de l'autre ? Sa queue ? Ses seins ? Mais qu'est ce qui pouvait donc tant le faire pouffer et lui donner tant chaud ? Qu'est ce qui était de nature à lui faire examiner son environnement immédiat à chaque fois que le quai d'une station permettait à certains de s'engouffrer dans le wagon et donc, potentiellement, de voir plus distinctement que moi ce qu'il recevait ? Forcément, mon imagination allait clairement vers la grivoiserie imagée, vers la photo que l'on enfouit au fond de son téléphone pour éviter que quelqu'un ne tombe dessus.

Un GIF ou une vidéo avec des chats qui se cassent la figure peut-être aussi ... j'ai fini par me dire que cela pouvait être autre chose jusqu'à ce qu'à La Défense, il se leva, laissa clairement deviner une bosse sur son pantalon me confirmant alors que j'avais vu juste. En passant devant moi, son téléphone vibra et alors qu'il attendait que la porte ne s'ouvrit, le vibreur eut encore deux fois le temps de l'alerter de nouveaux messages dont il était impossible qu'il en prît connaissance là, devant tout le monde. Il regardait derrière la porte le quai défiler et son regard s'arrêta sur quelqu'un qu'il avait repéré. Le cou tendu, il savait assurément là où il devait aller ...

Le temps que la rame ne reparte, je le vis arpenter le quai, main dans la main avec une petite jeune fille blonde qui avait du rose aux joues. Il avait retrouvé son sourire et lui tenait la main tandis que je m'éloignais. Je préfère penser que c'est avec elle qu'il échangeait et qu'elle l'excitait beaucoup sinon autant qu'on n'aurait jamais pu le deviner à la regarder même furtivement. En rentrant, elle l'aura plaqué contre le mur, lui aura dégrafé son pantalon, se sera saisie de son sexe un peu humide qui a été bien excité et l'honorera de longues minutes comme sa fougue le lui permettra, confirmant tout le rose qui parsème ses joues au moment où je les perds de vue.

Tto, qui adore imaginer les gens faire l'amour

C'est pas de chance ... comme la HOTte a démarré en retard, tu t'en prends deux en peu de temps pour excuser ma cruelle absence puisque je suis encore à Montpellier en train de me gaver et de prendre le peu de kilos qu'il est encore possible de prendre. Qu'à cela ne tienne, je n'oublie pas les bonnes habitudes avec vivacité, je réponds à ton "Give me 5 !" en te présentant les cinq nouvelles idées cadeaux de la HOTte de Noël 2017 !

Et si tu transformais le cadeau de Noël en un supplice ? Bah il faut dire que c'est déjà la croix et la banière pour arriver à réunir des idées pour ceux qui n'en donnent jamais, donc c'est peut-être l'occasion de se venger. Avec l'ImpossiPuzzle, c'est carton plein ! Avec des beans colorés de toute part, l'idée est de réussir à faire ce puzzle de 100 pièces sans devenir dingue voire hystérique au point de rentrer les pièces au marteau tellement ce n'est pas possible. Le puzzle des cupcakes est un peu moins pire donc c'est pour cela que la HOTte te propose vraiment celui des beans ... La taille finale du puzzle est de 38 cm x 26 cm et tu peux commencer à sourire de façon sadique en allant là pour le commander.

Sans alcool la fête est plus folle mais alors quand les couleurs sont disposées comme il faut, c'est carrément plus folle ! Le Rainbow Cocktail Maker est forcément l'ustensile indispensable pour celles et ceux qui auraient envie de changer un peu des mojitos et des cosmopolitains classiques et finalement trop traditionnels. Cet outil est très pratique pour réaliser des cocktail à étages. En respectant l'ordre de chaque boisson, la plus lourde toujours en bas, l'outil permettra de déposer délicatement les couches successives sans les mélanger. Et là, c'est Tata Suzette qui va en perdre ses dents en plastique quand elle verra arriver le magnifique verre aux strates incroyablement empilées. Dimensions : 23 cm x 12 cm et tu peux en faire cadeau ici.

Bon sinon, quitte à flinguer quelqu'un au cours de ce Noël, pourquoi ne pas y aller franchement et dire vraiment à cet oncle homophobe et ouvertement raciste tout le bien que tu penses de lui ? Ou alors, puisque tes parents vieillissent un peu mal ou qu'un ami prend un mauvais pli, pourquoi tu ne ferais pas le cadeau qu'il faut pour leur faire prendre conscience de l'évidence qui leur échappe pourtant ? "J'ai plus l'age" et "C'était mieux avant" sont autant de signes indubitables de ce que le livre "Comment ne pas devenir un vieux con ?" est nécessaire ! 256 pages écrites par deux filles pleines de pétillance. Sophie Marie Larrouy a été journaliste pour madmoizelle.com, chroniqueuse dans La Matinale de Canal +, sur Le mouv' et France Inter. Elle est aussi auteure et comédienne. Virginie Mosser, aka Mademoiselle Navie, est aujourd'hui, après avoir travaillé dans la pub, scénariste pour la télévision et la bande dessinée. Elle anime des émissions de radio sur l'amour, le sexe et la parentalité. C'est ici que ça se passe pépé ...

Ou alors, tu as aussi le choix d'être hyper Kawaï et donc là, tu n'as plus le choix : le Panda qui prend les pièces de monnaie pour les épargner est ce qu'il te faut pour emporter l'adhésion de tous et surtout des enfants qui vont clairement tout laisser tomber tant qu'ils n'auront pas dépecé le panda. Attention, ça existe en singe, en chat, en tout ce que tu veux même, les chinois savent tout faire et proposent tout. Tu mets une pièce dans l'assiette sur le carton et la patte du panda vient la chiper, c'est aussi simple que cela. Avec petit cri animal bonus, il faut tout de même considérer qu'on entend aussi le mécanisme. Les délais de livraison sont longs mais c'est notamment ici que tu peux le trouver pour moins de 8€ ...

Après si tout cela est trop cool et définitivement trop guimauve, heureusement que j'ai gardé le sex-toy du jour : le Plug anal vibrant télécommandé avec ventouse ! Rien que ça Ginette !! [Attention, tu vas te dire que je vais te parler d'une voiture ...] 4 modes de vibration , 4 modes de rotation, petites billes rotatives à la base du sextoy pour accroître les vibrations, ventouse puissante pour fixer le plug anal où tu le souhaites, le plug est en silicone de qualité médicale sans phtalate. Il est long de 13,5 cm [ne fait pas le malin ...] et peut être inséré jusqu'à 12 cm avec 3,5 cm de largeur. Il est rechargeable via un cordon USB qui est fourni et lui redonner du jus ne prend que 2 heures. C'est simple : c'est la roll's des sex-toys anaux. Sa télécommande permet de jouer à deux à distance avec ses quatre fonctions de vibrations et ses quatre modes de rotation. Je te laisse imaginer les rangées de petites billes rotatives à la base de ce sex-toy qui tournent et stimulent toutes les zones érogènes de l'heureux pénétré. Evidemment, j'avais oublié de le préciser mais tu peux te déplacer avec ... en pleine rue. Comme il est étanche, il peut aussi aller dans le bain, c'est à se trouer le c...oquillard ! C'est ici que tu peux le trouver.

Tu n'imagines pas encoer ce que j'ai en stock ... Vivement la prochaine HOTte de Noël !

Tto, qui devrait en faire son métier