Tous les ans, j'essaye ... tous les ans, je m'astreins à parvenir aux résultats attendus ... tous les ans, je tente ma chance de me dire que je vais probablement y parvenir ... tous les ans, tu te prends ma liste piochée aux rayons des luçions : les rayons luçions ! [et paf, premier jeu de mots bien pourri de l'année ... tu l'as compris, je n'ai pas renoncé à cela]
Alors bon, 2017, que vais-je en faire ?
- Moi, je ne vais pas arrêter de fumer puisque je n'ai jamais commencé. Et ouais : aussi surprenant que je n'ai toujours pas vu un seul épisode de "La petite maison dans la prairie", je n'ai jamais fumé. C'est te dire si je suis un garçon d'une tristesse incroyable ...
- Je ne vais pas non plus m'inscrire dans une salle de sport pour apaiser ma conscience de petit gros en puissance qui se dit qu'il va fondre mollement à mesure que l'abonnement est prélevé sur son compte bancaire.
- Je ne me dis pas non plus que je vais être gentil, agréable, sympathique, charmant et autres niaiseries du genre : j'en suis bien incapable sauf s'il s'agit de faire semblant ou si, quand tu me connais bien, je fais le choix de devenir tellement machiavélique que cela en devient presque inquiétant. Donc voilà, je vais essayer de ne pas trop être inquiétant et rester profondément misanthrope.
- Je ne vais pas me promettre monts et merveilles : je suis trop lucide et pas assez naïf, toujours pas, définitivement pas.
Alors bon, maintenant que tu sais tout ce que je ne vais pas faire, faut-il dès lors en conclure que je vais faire tout le reste ? Bah voyons mon cochon ! Et puis quoi encore ? Cent balles et un Mars ? A la lumière de cette hypothèse farfelue, j'infère donc qu'il est urgent de préciser ce à quoi j'aspire [et j'aspire très bien parait-il].
- Déjà, j'ai décidé de continuer à affiner mon corps de rêve qui fait fanstasmer tout le monde si j'écoute Zolimari, tant et si bien qu'il me semble de plus en plus évident que je suis la cause naturelle de nombreuses séances onanistes de lecteurs plus ou moins sensibles qui subliment le sulfureux Mister Univers que je suis alors que 90% ne m'ont toujours pas vu ... Parfois, je me demande si Zolimari ne me fantasme pas trop ... Mais bon, il reste une dizaine de kilos à évacuer et le gavage de fin d'année étant terminé, on va reprendre la descente de courbe.
- 2017, c'est aussi l'année de mon mariage donc oui, je vais faire en sorte que cela se passe bien même si, tu le liras, ce n'est pas sans provoquer de longues et harassantes séances de tourments puisque c'est tout de même un truc de malade à préparer. Mais oui, on va le faire et bien le faire ...
- Cette année, le pari principal est aussi de gagner en sérénité. Là dessus, on peut dire que le défi est de taille et les fêtes de fin d'année combinées à tout un tas de facteurs de nature différente me donnent bien l'impression que ça va être chaud. Mais qu'importe : j'y crois à mort et donc, je vais faire en sorte d'évacuer nombre de sujets qui ont la délicate conséquence de m'agacer. C'est ainsi qu'un redoutable ménage est à envisager sur les réseaux sociaux, tout comme dans ma vraie vie et je ne te parle pas des convenances auxquelles j'ai décidé de rester assez hermétique. Il s'en dégagera du temps et de l'espace que je consacrerai prioritairement à moi et ceux qui valent le coup que je leur dédie un peu de temps.
- Je veux aussi cette année tenir un engagement : ne plus m'endormir fâché avec Zolimari comme cela peut arriver. Je passe déjà de trop mauvaises nuits à cause de douleurs physiques qui deviennent assez intolérables parfois, ce n'est pas la peine d'en rajouter une louche alors qu'une main bien placée et un bisou dans mon cou suffisent à apaiser toutes les tensions et nous faire voguer en direction de contrées extasiantes.
- Cette année, on va aussi beaucoup voyager. Tu en sauras davantage dans les semaines et mois à venir mais je ne peux pas prendre la résolution de partir encore plus loin puisque la Nouvelle-Zélande était vraiment ce que l'on pouvait faire de pire en la matière. Donc, ce ne sera pas nécessairement plus loin mais probablement plus dépaysant et assez enchanteur si ce que j'ai dans la tête et celle de Zolimari se concrétise.
- En 2017, on a décidé aussi de mettre un peu d'ordre dans plein de choses ... Comme nous nous sommes rendus compte qu'on a payé beaucoup trop et même plus d'impôts que requis normalement, on va déjà commencer par bâtir une organisation un peu plus mature sur la question pour éviter les crises de nerfs périodiques et régulières en la matière. Un brin d'organisation et un zeste de méthode devraient aider.
- Pour l'année qui commence, au rayon des luçions Blog, j'espère trouver un maximum d'inspiration et de pétillance pour trouver de quoi remplir les 363 billets qu'il me reste à écrire. Je dois te dire que je ne m'en fais pas trop : ça sera comme cela sera et normalement, ce sera assez sympa puisque je ne considère pas que l'exercice est suranné voire devenu inutile. Il me plaît encore et toujours, notamment parce qu'il m'oblige à penser à des choses dont le quotidien essaye de me distraire, il m'impose de m'échapper tous les jours un peu, il me contraint à essayer de sortir ce qui pourrait rester trop enfoui.
- Au boulot, j'ignore ce que je veux faire de 2017. J'ai failli en faire un nouveau départ en quittant avec fracas la Compagnie chérie mais la zone d'aterrissage n'était pas vraiment de nature à être plus chatoyante malgré les aspects ferroviaires en résultant : j'ai craint de beaucoup trop y laisser des plumes, préférant attendre au chaud qu'éventuellement quelques curseurs daignent bouger. On verra : 2017 sera en tout cas une année de conclusion, quoi qu'il arrive.
Aux rayons des luçions 2017, il y a encore bien d'autres choses : des rencontres auxquelles j'aspire depuis très longtemps, des pérégrinations avec telle ou tel, des spectacles, des expos, des nouvelles têtes, de prodigieux moments ... Le champ des possibles est large et c'est tant mieux, j'ai toujours eu une grande bouche : on peut en caser des choses.
Aux rayons luçions, point de luxations : j'ai pris tout ce que je pouvais, voulais, ambitionnais. Et comme d'habitude, je ferai que ce que je veux en plus de ce qu'il me sera permis de faire. C'est la vie, c'est ma vie, ce sera mon année 2017.
Tto, (c) 2017